Au lendemain de la guerre, les Résistants qui avaient participé aux combats des Glières de février - mars 1944, ont écrit un témoignage qui reste à ce jour le meilleur ouvrage de synthèse sur ces événements. Ce livre s'ouvre par un premier chapitre intitulé " Le sens des Glières ". Ainsi ont-ils voulu affirmer d'emblée le caractère hautement symbolique de Glières, bien au-delà de faits qui, au plan strictement militaire, pouvaient n'être considérés que comme un épisode mineur d'une guerre mondiale qui avait été cataclysmique. Depuis lors, si la notoriété et le rayonnement de Glières n'ont cessé de se conforter, c'est bien parce que ce symbole est l'un de ceux qui ont " fait la France " ainsi que l'écrivait un grand hebdomadaire. A Glières, plus qu'ailleurs, nous pouvons comprendre au nom de quoi nous voulons vivre ensemble dans notre pays de France, au-delà des clivages idéologiques et politiques. Au cours de plus de six décennies, ce symbole a été célébré, tant à la Nécropole nationale des Glières de Morette que sur le Plateau, à la faveur du très grand nombre d'allocutions prononcées au fil des commémorations. la plupart de ces textes ont disparu. De nos jours, les moyens modernes de traitement de l'information permettent d'en garder systématiquement trace. Tel est le cas des interventions du président de l'Association des Glières depuis 2005, ici transcrites. Ces textes sont publiés sans rien en corriger ni retrancher, en dépit de leur caractère pour une part répétitif. En effet, ils renvoient en écho un seul message, inépuisable, celui de " L'Esprit des Glières ", celui qu'exprime le vers de Pierre Emmanuel : " Ici, des hommes ont su mourir pour demeurer des hommes ".

La mort fait peur. Elle suscite l’incompréhension, provoque des réactions de fuite, des attitudes de rejet. Comment accompagner ceux qui s’en vont ? Comment limiter l’isolement de ceux qui restent ? Comment atténuer les complications psychologiques liées au deuil ? Comment rendre à la mort sa juste place ? ...

Comme Rosalie s'ennuie toute seule dans son appartement, son fils lui offre un petit chiot au large sourire. Coup de foudre ! Rosalie aime Kiki et Kiki aime Rosalie. Ensemble, ils rigolent du matin au soir.
Ça rigole même tellement que certains voisins commencent à se plaindre...

Lorsque la Révolution commence, le marquis de Condorcet occupe une situation privilégiée dans la société. Mathématicien célèbre à vingt-cinq ans, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences à trente-deux ans, il est membre de l'Académie française et inspecteur des Monnaies. Ami de Voltaire et d'Alembert, il apparaît comme le dernier des encyclopédistes. Il est célèbre dans toute l'Europe des Lumières et lié aux plus brillants esprits du temps. Disciple de Turgot, il a vécu à ses côtés ses réformes et sa disgrâce. Enfin il est le mari heureux de la belle et spirituelle Sophie de Grouchy.

« Ces cinq essais n’ont d’autre but que de promouvoir la liberté et l’égalité des sexes. Des femmes, mais aussi des hommes, parce que les unes ne vont pas sans les autres. Ce combat-là s’appuie sur la conviction, je n’ose dire la démonstration, que la prise en compte de la ressemblance des sexes est théoriquement juste et politiquement libératoire. »

Au milieu du XVIIIe siècle, le petit infant de Parme, Ferdinand, est l'objet d'une expérience sans précédent. Désirant en faire un prince moderne, sa mère, Louise Elisabeth, fille de Louis XV, lui donne pour instituteurs l'élite des philosophes français. Convaincus que l'éducation fait l'homme, ils vont pouvoir expérimenter sur lui le bien-fondé de leurs théories. Alors que toute l'Europe des Lumières a les yeux tournés vers lui, l'enfant porte sur ses frêles épaules les espoirs de la nouvelle philosophie.
Deviendra-t-il le prince éclairé que chacun espère ?

Taille des caractères 16
Son nom est lié à la peine de mort. Robert Badinter, avocat, ministre de François Mitterrand et ultérieurement président du Conseil constitutionnel, a fait plier la Constitution. Pour que des cas comme ceux de Buffet et Bontems n'existent plus. Leur exécution, le 24 novembre 1972, transforme Robert Badinter qui devient "un adversaire irréductible de la peine de mort." 1972-1981, une décennie consacrée à une lutte qui ne plait pas à tous. Contre : Valéry Giscard d'Estaing, dans la ligne droite de Pompidou. Pour : François Mitterrand.
Robert Badinter signe un témoignage poignant.

Diplodocus, tyrannosaure, tricératops, archéoptéryx : qui sont les dinosaures ? Pourquoi sont-ils si grands ? Que mangent-ils ? Comment savons-nous qu'ils ont existé ? Pourquoi ont-ils disparu ? En explorant les pages avec leur petite lampe magique, les jeunes lecteurs réaliseront une première approche ludique et éducative de la préhistoire.

Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne « fait pas de politique » : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la « brigade des propos alarmistes », il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d'événements qui ont marqué la chronique.

Prix littéraire : roman jeunesse 2002 du ministère de la Jeunesse de l'Education nationale et de la Recherche.
Le hasard est partout. Même sur une boite de céréales... Sacha a ainsi été tiré au sort parmi des milliers de participants au grand concours Kenoggs, et a gagné un séjour au Malawi ! Mais... hasard ou mauvais sort, les événements ne s'enchaînent pas comme il le souhaite.

Missouri, fin du XIXe siècle. La famille Herzinger est blanche et puritaine. Aucun de ses membres n'a quoi que ce soit à se reprocher.
Si ce n'est Coyote, ce fils aux origines incertaines. Une haine terrible les oppose. Une haine qui repose sur un secret. Un terrible secret...

Joséphine a "la trentaine", comme elle dit pudiquement. Elle n’est pas mariée, n'a pas d'enfant, mais elle a un chat. Elle est blonde et menue, mais s'épaissit sensiblement au niveau des hanches. Elle travaille dans un bureau, avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, et un macho abject dont elle ne parvient pas à clouer le bec. Elle a aussi une sœur qui est mariée, et a des enfants blonds, souriants et polis plein sa grande maison.
Elle a des parents qui n’habitent pas la même ville mais qui réussissent à l’envahir et à la culpabiliser par téléphone. Elle a des copines mais aucune n’arrive à la cheville de Rose, sa meilleure amie, solidaire de ses misères quotidiennes. Elle est terriblement fleur bleue et ne désespère pas de rencontrer l'homme idéal, ce à quoi elle s'emploie activement (bars, salles de gym, clubs d'œnologie, Meetic...). En attendant, elle pleure devant les films à l'eau de rose.
Joséphine a des tas de malheurs dont elle est bien souvent à l'origine: elle est maladroite, ne gère pas très bien ses relations professionnelles, peine à se faire entendre, fait des gaffes assez embarrassantes, et enchaîne les faux-pas dans sa vie amoureuse. Elle est en quelque sorte l'artisan de son propre malheur, mais veille à ne surtout jamais tirer de leçons de ce qui lui tombe dessus.

Joséphine revient avec son lot d'aventures dans un nouveau volume divinement drôle. Cette fois-ci, elle tombe follement amoureuse d'un homme... marié... mais plus pour longtemps, il l'a promis. Parallèlement, toujours aussi gaffeuse et complexée par ses hanches, Joséphine décide d'adopter une nouvelle philosophie de vie: elle s'est mise au yoga et relativise... Même pas mal!

Grand fan de BD et surtout de l'Inspecteur Castar, Ludo veut mélanger sa vie avec les histoires de cet inspecteur de police pas comme les autres. Et c'est son quotidien qui en est bouleversé : il découvre que l'aventure se cache au coin de la rue, au cœur des quartiers de la grande ville.