« J'avais depuis dix ans choisi le silence. Mais comment ne pas crier quand mes enfants, mes proches, mes lecteurs m'interrogent. Ils savent que je suis un témoin de la barbarie. Est-ce que cela recommence ? me demandent-ils. Ils parlent des cimetières profanés. Des mots de haine. De la guerre. De l'inquiétude. Est-ce que l'injustice, le racisme, la violence vont toujours obscurcir l'avenir des hommes ? Je dois répondre à ces angoisses. Je dois montrer d'autres chemins pour l'homme. Je dois dire que l'espoir demeure. Je veux qu'on entende ma colère, et aussi mon espérance. »

Combien de prisonniers et de requis du travail français, pris au piège de l'amour, furent expédiés en camp de concentration tandis que les femmes allemandes, coupable d'avoir avec eux " souillé la race ", moururent à Ravensbrück ? La France a fourni au IIIe Reich, avec la Russie et la Pologne, le plus gros contingent de travailleurs. Contraints et forcés par les lois de Vichy imposées par l'occupant, prés de deux millions de prisonniers de guerre français - les KG - et un million de requis du travail - les STO - ont travaillé dans les usines, les ateliers et les fermes du Grana Reich. Dès 1940, la Gestapo promulgua un décret selon lequel " les prisonniers de la guerre français pris à des relations sexuelles avec des jeunes femmes allemandes devaient être punis de mort, de même que les prisonniers polonais ".

Le Grand Cirque 2000 constitue les mémoires d'un jeune pilote des Forces aériennes françaises libres détaché dans les escadrilles de la Royal Air Force. Jamais la furie des duels aériens, l'agonie dans les flammes, les batteries antiaériennes n'avaient été évoquées ainsi. Ces textes écrits au jour le jour installent le lecteur dans le poste de pilotage d'un avion de chasse avec toujours, des centaines de matins durant, l'angoisse sous-jacente de se demander si ce jour-là sera le dernier. Publié dans le monde entier, livre phare dont William Faulkner dira qu'il est " le seul grand livre issu de la Seconde Guerre mondiale ", ce texte vérité est aussi un témoignage profondément humain sur des vertus insoupçonnables souvent révélées par la guerre. La présente édition comprend l'intégralité du journal et des manuscrits rédigés par l'auteur entre 1941 et 1945.

Supergravité et supersymétrie, théorie quantique et théorie-M, holographie et dualité, théorie des supercordes et p-branes. Regard plein d'humour et de fantaisie sur ces recherches et interrogation sur des hypothèses scientifiques : le voyage dans le temps, l'existence d'univers multiples.

Ceux qui surmontent un traumatisme éprouvent souvent une impression de sursis qui démultiplie le goût du bonheur et le plaisir de vivre ce qui reste encore possible. Dans cet essai, Boris Cyrulnik démontre que même ceux qui ont de graves blessures affectives peuvent les transformer en grand bonheur. Il veut montrer comment on s'engage dans le couple avec son histoire, son style affectif, ses blessures et ses victoires.

Imagier qui décrit les lapins : photos en gros plan, textes courts, dessins, comptines, chansons et devinettes.

Cet animal peut encore nous surprendre. Après des siècles et quelques crises, on voit réapparaître de nombreuses races qui avaient pratiquement disparu au XXe siècle. Richement illustré de plus de 400 documents anciens, cet ouvrage nous convie à une balade pleine de charme.

Décorer, embellir, devient vite une passion. Les objets en bois et les meubles sont de merveilleux supports pour donner cours à votre imagination et vous créer un environnement magique. Cet ouvrage présente trois styles bien particuliers que vous aurez plaisir à découvrir et à développer : le style russe de Khokhloma, facile dans son exécution, vous permettra d'aborder plus en confiance des styles plus élaborés tels que le style Uzès et le style Bourguignon. Alors n'hésitez pas, à vos pinceaux !

Aux malades, ce livre raconte les risques et les maladies d'aujourd'hui et la vie des médecins et des infirmières qui les soignent. C'est alors un message de vérité et d'espoir.
Aux médecins, il tente de faire comprendre la confusion incroyable d'un système qui les paralyse et pourquoi il ne fonctionne pas comme il devrait. C'est ici une invitation à la mobilisation et l'action.
Aux élus, il dénonce la politique centralisée, menée depuis 25 ans, purement administrative et comptable, à courte vue, sans lucidité ni courage, en mêlant gaspillages insensés et restrictions injustifiées.

Alors qu’il est l’ami des Impressionnistes, Fantin-Latour reste sur la réserve et n’expose pas avec eux. Il est aussi l’ami des peintres académiques et n’est pas victime de leur censure, bien qu’il ne partage par leurs préjugés devant la nouvelle peinture. Fantin-Latour, de nature, est un artiste isolé. Son œuvre se partage entre des portraits de groupe qui constituent un véritable « Who’s who » du milieu artistique de son temps, des portraits mondains, des natures mortes, des fleurs. Mais la part la plus mystérieuse de son œuvre reste les peintures intimistes où il fait poser son entourage, sa famille ou sa femme, peintre elle aussi. Il y a là quelques-unes des œuvres les plus intenses de la peinture de la fin du XIXe siècle. Elles dépassent largement les conventions du genre et témoignent d’une intériorisation de la réalité que cet ouvrage de tente de clarifier.

Des photographies des années 1940 et d'aujourd'hui montrent le développement de ce pays durant les cinquante ans de son histoire, notamment au niveau de l'aménagement urbain et de la construction.

Les haricots, mojhétes ou fayots que nous consommons aujourd'hui, sont essentiellement issus du haricot américain introduit en Europe à la fin du XVIe siècle. Boudée dans les années soixante, cette légumineuse, fait de nos jours l'objet de nouvelles attentions. Ses qualités gustatives, nutritives et médicinales ne sont plus à démontrer désormais et la part légendaire qu'elle suscite toujours la rend encore plus attachante et emblématique.

Les élèves de terminale connaissent bien la fameuse caverne platonicienne où sont enfermés depuis toujours des prisonniers qui nous ressemblent : enchaînés comme nous le sommes à nos sens ils ne savent pas que ce qu'ils croient être la réalité n'est en fait qu'apparence, et que la vérité est ailleurs, conquête difficile. Cette célèbre allégorie qu'on trouve au début du livre VII de la République, Heidegger l'a particulièrement commentée dans ses cours d'université entre 1926 et 1934. La lecture qu'il en propose ici, exposée dans le courant de l'année 1931-1932, au coeur du tournant de son oeuvre, révèle les grandes lignes de ce qui deviendra bientôt l'interprétation heideggerienne du platonisme.