Zbeub zbeub ôLe sac accuse les coups, se balance. La vie ne vaut pas plus. Un sac qui encaisse sans rien dire. Et sa vie ne saurait aller plus loin. Alors Angélique boxe, boxe, au rythme de sa respiration. Angélique se vide de tout, la cité, le bahut, les autres. Surtout les autres. Angélique ne les supporte plus, tous, à dire la même chose, à voir les mêmes choses, à faire les mêmes choses. Ce sac en cuir fendillé, qui s’écarte si peu de son axe, Angélique voudrait l’éclater, l’éventrer, le vider de tout son sable qui amortit et qui étouffe sa colère.ö Le Nord, ses cités minières. Le bahut et un avenir plombé pour Angélique.

Mélusine est dans tous ses états : son petit ami, Bruno, vient de lui annoncer froidement qu'il la quittait. Personne au monde ne saurait être plus malheureux qu'elle !
Mais c'est compter sans sa mère, championne olympique toutes catégories des déboires en tous genres !
Mélusine lui promet toujours de trouver une solution miracle à ses problèmes.
" Ma mère m'épuise. "Voilà un slogan que pourrait écrire Mélusine sur les murs de la ville de Trolles, à la place de ces odieux graffitis racistes qui y fleurissent...
Mais un tagueur malin s'amuse déjà à les détourner avec un humour rageur.

Olivia a douze ans et demi. Elle habite seule avec sa mère et veut absolument en savoir plus sur sa naissance et sur son père, autour desquels règne le plus grand des secrets. Elle décide d’écrire à une Madame Barrois, dont elle a trouvé le nom dans les affaires de sa mère. Peut-être cette femme âgée, qui semble porter le même nom de famille que le père d'Olivia, en saura-t-elle un peu plus sur ses origines ?
Un roman épistolaire où se noue le drame de l'abandon, la force de la filiation et le droit de tout enfant à connaître ses origines.

Les héros de ce recueil ont un point commun. Ils veulent changer quelque chose à leur vie. L'ogre aimerait réussir à croquer le petit poucet, immangeable à cause des cailloux qu'il a gardés dans ses poches et sur lesquels on se casse les dents. La princesse timide aimerait pouvoir être elle-même et regarder quelqu'un en face sans aussitôt changer de visage et, surtout, sans prendre celui de son interlocuteur. Le pauvre bûcheron orphelin, qui a repris le travail de son père parce qu'il n'en connaissait point d'autre, aimerait beaucoup changer de boulot. La fée, enfin, en a assez de passer son temps à transformer tout le monde alors qu'elle rêve, elle, de devenir simplement princesse. Il y a bien une solution pour chacun, mais elle ne va pas être facile à trouver...

Pierre a deux passions, l'une avouée : la musique .. et l'autre cachée : Jeanne, la fille de 3e B.
Plus à l'aise avec les arpèges qu'avec les mots du cœur, Pierre réussit néanmoins à rencontrer Jeanne et à partager avec elle son amour pour la musique.
Mais parviendra-t-il à la conquérir sans trahir son incroyable secret ?

Lydia passe ses vacances en Bretagne chez son grand-père qui tient un bar face à la mer. Cette année, un nouveau venu bouscule ses habitudes : un aquarelliste.

Depuis qu'il est amoureux, Gillou n'est plus Gillou. Gillou est : le vengeur ! Un héros intrépide capable, pour danser un slow avec sa dulcinée, d'affronter le terrible Scorpio. Depuis qu'il est amoureux, Gillou souffre comme un damné et souhaite ne plus jamais remettre les pieds au lycée. Depuis qu'il est amoureux, Gillou vit un conte de fées. Surtout lorsque le plus joli appareil dentaire du monde lui chuchote à l'oreille : Che t'aime, mon Chillou ! Dès qu'il s'agit de parler d'amour, un réflexe stupide tend à donner systématiquement la parole aux filles. Comme si c'était leur grande affaire. Avec ce joli roman, Pascal Garnier rompt la routine. Il affirme qu'on peut avoir onze ans, être un garçon et tomber amoureux pour la première fois... On peut souffrir, on peut pleurer ou se réjouir. On peut être bouleversé par ce qu'on découvre. On peut aussi, se sentir un peu perdu... Ce roman aurait dû s'appeler : Gillou est amoureux ! mais Gillou a préféré laisser la vedette à sa belle : la tendre Lili.

Je m'appelle Madeleine et ma sœur, c'est Camille, mais nous ne voulons pas être des petites filles modèles. Et mon frère, lui, ne veut pas être un "amour d'enfant" ! On en a assez des robes en dentelles et des chaussures à boucles. Tout ça, c'est la faute de ma mère et de son obsession pour la Comtesse de Ségur. Nous, on aime les chanteuses et les héroïnes de la télévision, les films qui font froid dans le dos et les bandes dessinées. On veut être des enfants normaux ! Alors, tous les trois, on s'est mis d'accord l'opération "Je hais la comtesse ! " peut commencer.

À genoux devant la cheminée, Nayra enfournait l'un après l'autre ses macarons. Je ne l'avais pas vue manger avec autant de plaisir depuis que sa maman nous avait quittés. Tout d'un coup, Marina s'est arrêtée net de manger et a couru vers la porte pour voir passer Maurice. Mais son amoureux n'était pas seul... Marina a alors éclaté en sanglots, Nayra l'a consolée. Et moi, j'ai regardé mes deux amies : Marina pleurant pour une amourette, Nayra qui tente de surmonter sa peine, et j'ai pensé à la phrase du vieux Milo : " C'est la vie, mes chéris ! "