La Savoie, de Chablais en Maurienne, de Tarentaise en genevois, de Faucigny en Bugey, d'Albabais en Savoie propre, un voyage d'amour dans ce monde unique et multiple. À lire sur la route ou dans un fauteuil.

Fontaines, vierges, saints, tombes, monuments aux morts, statues des grands hommes, ces monuments publics se situent, par centaines, au long des routes, au cour des agglomérations, au bord des lacs, sur le chemin des cimes savoyardes. Mariant architecture et sculpture, art et poésie, ils racontent la mémoire de la montagne, la foi, l'eau, la mort, le temps, les rêves alpins de gloire et d'amour et, ce faisant, au fil du bronze et du granité, écrivent l'Histoire, telle qu'elle n'a jamais été relatée. Recensé pour la première fois, ce patrimoine séculaire - où se rencontrent Lamartine, les frères de Maistre, Napoléon, Paccard, Rousseau, Saint François de Sales, Saussure, Sommeiller, Eugène Sue, la reine Victoria etc., des dizaines d'alpinistes, d'écrivains, de bienfaiteurs, d'hommes politiques, de savants, de patriotes - constitue le panthéon de la Savoie et de la Haute-Savoie qui, à travers l'art, reflète l'image de l'identité savoisienne et lui donne sa lumineuse humanité. Plusieurs ouvrages de référence font de Gilbert Gardes, écrivain et photographe, historien d'art au CNRS, le connaisseur reconnu et sensible de la mémoire monumentale.

L'Apocalypse figurée des ducs de Savoie est un manuscrit de l'Apocalypse de Jean enluminé, daté du XV? siècle, conservé à la Bibliothèque royale de l'Escurial. Commandé par Amédée VIII de Savoie en 1428, il est terminé soixante ans plus tard à l'initiative de son arrière petit-fils Charles Ier de Savoie en 1490.

Images et témoignages des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale.

"Poursuivant son œuvre d'historien, Michel Germain nous donne maintenant un ouvrage dont il n'est pas trop de dire qu'il constitue une somme, l'instrument incomparable pour connaître de la répression en Haute-Savoie par la Milice et les forces du maintien de l'Ordre. [...] Mais en dépit de la brutalité de la répression, en dépit des cours martiales, des exécutions sommaires, des déportations ; malgré le sang versé, les tortures et toutes les souffrances infligées, les forces du Maintien de l'Ordre n'ont maintenu l'ordre nulle part... Et comment en aurait-il pu être autrement, alors qu'en Haute-Savoie, comme partout en France, résistants et maquisards bénéficiaient de la faveur, sinon du soutien actif, de la grande majorité de la population ? C'est sans doute là la leçon heureuse de ces années de tant de violence et de crimes : la force, même la plus brutale, n'a pas le pouvoir de fonder un ordre ressenti comme injuste. Mais si l'Allemagne nazie et le régime de Vichy, son complice, ont été vaincus et ont disparu, ne croyons pas que le nazisme et le fascisme sont à jamais abolis. Ils peuvent renaître. Ils peuvent reparaître sous des masques nouveaux. Gardons-nous de l'oublier et d'oublier de quel prix, de combien de vies sacrifiées fut payée la victoire sur la Bête immonde..