11 Nouveautés adultes

" Tout était prêt. La chambre repeinte et retapissée.
Le petit lit blanc et rose. Les grenouillères, les brassières, les bonnets et les chaussons. Les biberons,
le chauffe-biberon, le landau, la baignoire en plastique. Il ne restait qu'un détail à régler. Un détail ? Non, il s'agissait d'une question très importante :
trouver un prénom à l'enfant... "
Ça, c'est le début de l'histoire. Mais après, il y a trois suites et fins différentes. Ça fait trois histoires, trois histoires à la carte. Pour choisir sa préférée, pour les mélanger, pour en inventer d'autres.

Romain vient d'entrer en sixième. Bon collège, bons copains, tout irait parfaitement bien pour lui s'il n'y avait les cours de sport. Car Romain a horreur du sport. Dès le départ, ça n'a pas collé avec Cyril Lanvin, le prof. Faut dire que Romain n'y met pas vraiment du sien : non seulement il est nul, mais en plus il n'a pas sa tenue. Et pour le second cours, il arrive en Doc Martens. Tout au long de l'année, Romain accumule donc les bévues, et fait même carrément tourner en bourrique ce prof pas plus méchant qu'un autre. Si bien que le professeur finit par convoquer sa mère.

Dehors, le soleil brille. Julien aimerait bien sauter dans la piscine. Mais il a des devoirs. Alors il ouvre son cahier, lit le début de la leçon. Soudain, la lampe posée devant lui s'allume. Comme ça, pouf ! Et elle se met à briller, de plus en plus fort, même débranchée. Et malgré la lumière puissante, la pièce est soudain glacée. On se croirait à l'intérieur d'une chambre froide... Ca, c'est le début de l'histoire. Mais après, il y a trois suites et fins différentes. Ca fait trois histoires, trois histoires à la carte. Pour choisir sa préférée, pour les mélanger, pour en inventer d'autres.

Une lampe qui brille, c'est normal. Une lampe qui ne s'éteint jamais, c'est un peu moins normal. Une lampe qui glace tout sur son passage, c'est carrément bizarre ! Et la suite ? Trois sont possibles, à vous de choisir !

.« Ce soir, papa a invité plein de gens importants de l'usine à dîner et je m'ennuie à mourir. Alors, quand papa m'a demandé d'aller chercher la salade, j'ai été content. J'en ai profité pour mélanger des asticots, qui servent pour la pêche, à la salade. Puis j'ai regardé les gens manger leur salade : certains l'ont mangé sans s'en rendre compte, d'autres l'ont envoyé le plus loin possible, certains l'ont mangé soigneusement enveloppé dans une feuille de salade? J'ai bien rigolé, sauf quand, à mon tour, j'ai dû manger ma salade? »

Dans ce très beau recueil, Bernard Friot propose des poèmes pour tous, écrits pour capter sans les fixer ces mouvements intérieurs qu’on appelle émotions ou sentiments. Des poèmes écrits avec le silence et la musique. Poèmes courts, qui cherchent à éveiller images et sensations. Des poèmes pour mettre des mots sur ce qu’on a du mal à dire parce qu’on le ressent fortement. Des poèmes à lire pour soi, à lire pour les autres, à lire à voix basse ou à voix haute.

Ben a 11 ans et tout le monde le traite de nul, à tel point qu'il s'attribue ses propres records de nullité. Mais il rencontre un clown et un vieux musicien qui vont lui redonner confiance en lui.