Cette histoire commence mal. Très mal. François Sagramor a 11 ans quand il meurt d’un coup de poêle à frire derrière la nuque. Et c’est sa mère qui tenait la poêle. Mais pour lui, enfant maltraité depuis toujours, cette mort est une délivrance. Car François est à peine trépassé qu’il se retrouve à l’état de fantôme. Il découvre alors un nouveau monde, avec ses règles et sa hiérarchie. Les fantômes appartiennent au monde du bien et doivent affronter constamment les morts vivants, émanations du monde du mal. Mais il découvre aussi que l’état de fantôme est une véritable seconde chance offerte à tous les enfants victimes d’injustice ou de morts accidentelles.