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Avec son sage visage et son coeur passionné, Grace Kelly (1929-1982) commence par fasciner à l’écran l’Amérique des années 1950. Puis, alors que la distance semble infranchissable entre Hollywood et Monaco, la voilà qui épouse un prince européen, choisissant à vingt-six ans d’échapper aux projecteurs. Deux qualités majeures permettent à la jeune femme de porter le diadème des Grimaldi avec bonheur : l’art de paraître allié à de véritables qualités humaines. Mais tout n’est pas rose dans son parcours de princesse, et elle va devoir porter comme un étendard la maxime des gens du spectacle : « The show must go on ! (Le spectacle doit continuer !) », comme si rien ne devait transparaître de ses blessures secrètes, de ses regrets et de ses bleus à l’âme. Ses moments les plus heureux, elle les vit dans son rôle de mère, car si le couple partage le même sens de l’humour, il n’a que très peu de goûts en commun. Aussi, au fil des ans Grace va-t-elle de plus en plus mal supporter le fait de devoir subordonner ses désirs à ceux d’un époux habitué à être obéi.