« Peut-on placer l'amour au cœur de la société ? » Cette question, posée à Jean-Claude Kaufmann par l'une de ses lectrices, rejoint une indignation largement partagée à l'égard d'une conception étroitement économique et égoïste des rapports sociaux. En réponse, l'auteur nous rappelle que l'amour a longtemps cru qu'il pourrait guider le monde. Mais il échoué, laissant l'économie prendre le pouvoir. Faut-il le déplorer ? Replié sur la sphère de la vie privée, l'amour est cependant loin d'avoir dit son dernier mot et peut devenir « plus heureux ». Et avec un peu plus d'amour de l'autre, une autre société, plus douce et plus humaine, devient possible.