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On retrouve le Tueur au Vénézuela, au soleil. Il s'est refait, il a récupéré: il est même accompagné d'une fille superbe avec laquelle il semble se la couler douce. Il apprend de la bouche d'un autochtone qu'un Gringo est arrivé dans le coin. Pour le Tueur, ça sent mauvais. Il s'agit de Laporte, un flic qui avait commencé à prendre le Tueur en filature à Paris. Laporte se fait descendre dans la jungle, son cadavre est abandonné en pâture aux alligators. Le Tueur rentre alors à Paris demander des explications à Maître de la Streille, l'avocat véreux qui a procuré des contrats et blanchi son argent. Le Tueur veut récupérer tout son fric, pas si simple.

Impossible pour Le Tueur de couler des jours tranquilles. Et pourtant, après sa dernière étape à Paris, il aspirait à un peu de calme (cf. "Le Tueur" Tome 2). Malgré toutes les précautions qu’il n’a cessé de prendre le voilà pieds et poings liés, au moins pour un moment ; obligé d’acquitter une drôle de dette contractée - Ah!, s’il avait su... - envers un gros ponte de la Mafia colombienne. Le Parrain sait à qui il a affaire. Le Tueur pourra lui rendre de bons et loyaux services. Le Tueur, quant à lui, peut se permettre d’accepter de nouveaux contrats : ses conditions sont respectées. Ce n’est pas parce qu’il change de patron qu’il change ses principes.

Le Tueur a engagé une reconversion radicale : devenir dans l'ombre l'un des patrons d'une société pétrolière, tandis qu'un homme de paille mexicain sert de façade présentable à l'entreprise. Mais quelques détails restent gênants et il reste encore du ménage à faire pour le Tueur... Dernier volume du troisième cycle.